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Le confinement en famille : comment bien le vivre ?

Voilà plus d’une semaine que nous sommes confinés dans notre village. Je peux vous dire que rien qu’entendre le mot confinement me déprime. Et là, de le vivre, c’est juste incroyable, inconcevable vraiment. Cette situation que l’on n’a pas choisie, on doit la vivre. On doit se forcer à la vivre car des vies en dépendent et par respect pour les autres, il nous faut nous y tenir.

« Ta liberté finit là où commence celle des autres. »

Je ne sais plus de qui est cette citation mais elle reflète bien la situation. Il faut penser aux autres. Sortir de sa manière de penser individualiste qu’on a tous et penser au bien commun avant tout. Le groupe avant l’individu pour protéger l’individu et le groupe.

1. Acceptation

La phase 1 ici a bien été l’acceptation de la situation de confinement. Ça a été dur et long. Comprendre la situation, on l’a tous ici très vite compris mais l’accepter. Nous sommes parents de deux enfants en bas-âges. Niveau professionnel, autant vous dire qu’on va beaucoup souffrir financièrement de cette situation. Et très vite, j’ai ressenti de la colère. Parce que j’en ai marre. Ça fait tellement longtemps que je me bats pour survivre, que je fournis toujours plus d’efforts pour faire mieux. Quand les choses commencent à aller de mieux en mieux et bien là, paf, une nouvelle épreuve et pas des moindres. J’ai vraiment mal pris le fait d’être stoppée dans mon élan. Beaucoup m’ont dit, tu vas pouvoir travailler depuis chez toi. Alors comment vous dire ? Je vis dans un appartement de 50 m2, mes enfants sont de véritables monstres, mon mari n’a pas signé pour les gérer seul donc à un moment donné, non, je ne pourrais pas travailler 7 h / jour sur mes projets et ceux de mes clients. Et il n’est pas question non plus que je laisse mes enfants livrés à eux-mêmes avec des écrans à longueur de journée ou que j’impose mon rythme à mon mari. On a fait des enfants à deux et nous ne serons pas assez de deux pour les gérer et gérer l’éducation à la maison.

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2. Gratitude

Nous sommes en bonne santé.

Le lendemain, mon cerveau a compris. Mes enfants sont en bonne santé, mon mari aussi, ma famille, mes ami(e)s aussi et moi aussi. Merci mon Dieu. C’est tellement important la santé.
On commence donc à mieux l’accepter en apparence, à parler, à rire même. En apparence, je dis bien car vraiment mon subconscient n’a pas voulu.

Psychologiquement, c’est la chute.

Je suis une machine, une guerrière, je gère un millier de choses par jour, je fais sans arrêt des choix, je dois toujours aller plus vite, faire toujours mieux et là, on me dit STOP, on entre en période de confinement. La rebelle au fond de moi n’accepte pas. J’ai donc beaucoup dormi.
Oui au lieu d’être active, j’ai plongé. J’ai pleuré, dormi et subi. Au fur et à mesure des messages que je recevais, certains mots m’ont fait peur et surtout un : dépression. Je connais les dégâts que cela peut causer et je sais qu’il faut l’éviter à tout prix !

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Slow Life

Mon mari a donc entrepris de me montrer qu’une autre façon de vivre était possible, traîner au lit le matin, regarder la télévision (je ne regarde jamais aucun film ni aucune série car cela me fait perdre du temps sur mes projets…), choisir nos recettes, faire des choses ensemble à la maison. Je ne supporte pas d’être chez moi. J’aime être dehors avec mes enfants, on sort tout le temps, on fait des activités, on se balade, on discute, on joue, on explore le monde ensemble. Et moi comme eux, on aime ça. Mes enfants sont curieux et motivés et j’aime partager la vie avec eux. Rester chez moi à regarder les murs, c’est un supplice.
Et bien, j’ai commencé à aimer ça cette fois-ci : rester chez moi avec mes enfants et mon mari et garder le contrôle de mon esprit. Mon message à moi-même : Tout va bien. Tu es au repos forcé mais après on ira plus vite.

3. Se poser les bonnes questions

A un moment donné du confinement, je ne sais plus quand, je me suis dit : « mais en fait ces derniers temps, j’étais complétement perdue encore une fois » . En décembre, je m’étais promis d’arrêter de suivre le courant et de maintenir le cap. Je m’étais promis d’atteindre un seul but. Je me l’étais promis. Et puis mars, et voilà que je recommence, le tsunami que je suis avait encore décidé de reprendre la route, l’aventure. Alors je me suis interrogée : Est-ce que mon objectif de décembre était toujours d’actualité ? Qu’est-ce que je voulais faire plus tard ? Est-ce que c’était vraiment ce que je voulais ?
Oui. La réponse est OUI. Je sais ce que je veux, je sais ce que je dois faire pour l’avoir et je sais que ça va être difficile mais je dois absolument reprendre ma route.
Je me suis dit à ce moment-là que beaucoup de monde comme moi, vont se poser la question. Qu’est-ce que je fais sur cette terre ? Est-ce que je vais dans la bonne direction ?
J’ai la chance d’avoir une famille magnifique. J’ai tout ce dont je rêve. Il faut juste rester focus sur mon objectif et ne pas se laisser entraîner par le rythme rapide et envahissant que notre vie actuelle a.

Est-ce que vous aussi vous avez votre objectif en tête ?

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4. Être active même en confinement

C’est possible parce que l’espoir est revenu. Vraiment. Je me suis levée en me disant que la solution à cette pandémie avait été trouvée. Je ne sais pas si c’est vrai mais j’ai pensé : « Dans 15 jours, nous pourrons de nouveau sortir. Le traitement a été trouvé et ils vont tout mettre en place pour qu’on puisse de nouveau sortir. » Je n’ai absolument pas allumé les informations qui vont je le sais tétaniser de nouveau mon subconscient. Monsieur mon subconscient m’a dit que finalement j’ai 15 jours avant de reprendre mon marathon. Du coup, j’ai plein de choses à faire d’ici là pour être au top le jour J.

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Et c’est là que je commence à être active, à me remettre en mouvement, en route dans notre appartement….
On a commencé le tri ( des idées de conseils pour vous organiser sont disponibles ici ), on parle de nos projets, on se dit tous qu’on s’aime, que vraiment si j’avais dû choisir avec qui rester enfermée, je les aurais choisi eux. Mon mari m’impressionne et je l’aime. Mes enfants aussi. Même si on est loin d’être parfait, même si on se chamaille, même si notre appartement ne ressemble pas à l’intérieur d’Ikea, même si , même si… j’ai l’amour de mes proches et j’ai l’espoir d’une vie meilleure.

Et vous ? Comment vivez-vous le confinement ?

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